Là où le fleuve Saint-Laurent vient frôler les premières montagnes laurentiennes, Charlevoix se déploie dans un relief spectaculaire, façonné par les âges et baigné d’une lumière qui semble toujours un peu en mouvement. Ces images ont été prises à la toute fin de l’été, ce moment particulier où l’on sent que la nature commence à ralentir.

L’air devient plus vif, sans être froid. Les verts se réchauffent doucement de jaunes et de rouilles. La lumière descend plus bas sur l’horizon, allonge les ombres, caresse les formes. Ce n’est pas encore l’automne, mais l’été n’est déjà plus tout à fait là.

À travers cette série photos, j’ai voulu capter cette bascule discrète. Ce flottement, presque imperceptible, entre deux états. On y sent encore l’écho des journées chaudes, mais une paix nouvelle s’installe, plus calme, plus posée.

Dans cette lumière de fin de saison, Charlevoix dévoile quelque chose d’essentiel. Une beauté brute, silencieuse. Idéale pour ralentir, pour marcher sans but précis, ou simplement… pour regarder.